Radio et procédures de base

Introduction

* Nous allons, dans ce cycle 1, travailler trois types de procédures : celles de décollage, de la gestion du moteur et de la navigation de base... Vous travaillerez ces procédures dans l'exercice 3 (online).

* Nous venons d'indiquer, de façon un peu péremptoire que la radio et sa bonne utlisation étaient vitales. Nous allons le prouver dès le décollage. Vous constaterez que certaines informations sont primordiales pour que le décollage se passe rapidement et sans accident. Nous indiquerons juste après tout ce qui devait être vu, noté et réglé avant le décollage. Nous constaterons d'ailleurs qu'il faudra échanger, dès avant le décollage,des informations avec le leader de la formation. Mais restons-en à notre procédure de décollage, qui expliquera nos exigences ultérieures...

Pourquoi une procédure de décollage "carrée" s'appuyant sur la radio ?

* La plupart des missions de combat commencent au sol. Les avions sont rangés les uns derrière les autres en file indienne. Il vous est impossible de voir ce qui se passe devant : le nez de votre avion masque l'avion qui vous précède. Il ne faut donc pas mettre les gaz comme un fou, sous peine de percuter un avion. On peut se dire que si l'on est le leader d'une formation, alors on est devant tout le monde... Ce n'est pas toujours vrai. Une autre formation peut se trouver devant.

* La première réponse à cette question semble évidente : il suffit de se décaler pour voir ce qui se passe devant. C'est bien, mais trop lent. Il est fréquent que le décollage soit urgent. Il va donc falloir utiliser la radio et faire confiance à ses équipiers. C'est exactement ce dont vous aurez besoin en combat : informations et confiance.

Détails de la procédure de décollage

  1. Serrer les freins
  2. Afficher la carte et régler le zoom
  3. Démarrer le moteur
  4. Faire un "aller/retour" de la manette des gaz
  5. Quand l'avion précédent a annoncé "décollage", suivre la procédure suivante :
    1. Attendre 1 seconde (pas plus)
    2. Appliquer 50% de puissance et relâcher les freins, contrôler l'avion et sentir de quel côté il embarque (5 secondes au maximum pour tout ça, le moins le mieux...)
    3. Appliquer 100% de gaz
    4. Annoncer "XX, décollage"

1. Serrer les freins

    * Il n'est pas rare que les avions soient très serrés sur la piste au début de la mission. Il peut arriver qu'il y ait du vent. Dans ce cas, l'avion risque d'entrer en collision avec un autre appareil. Il faut donc maintenir le frein enfoncé...

2. Afficher la carte et régler le zoom

    * Par défaut, la carte est à un niveau de zoom très important. Si vous ne réglez pas le zoom de façon à ce que le plan de vol complet soit visible, quand vous ouvrirez la carte plus tard, il est clair que vous ne vous y verrez pas. Réglez donc le zoom, par le bouton droit de la souris de façon que tous les points de passage de votre plan de vol soeint visibles. Profitez-en pour demander confirmation de la position du premier point de passage : c'est souvent difficile à discerner, car les numéros ne sont pas portés sur cette carte.

3. Démarrer le moteur

    * Rien à dire ici, si ce n'est que votre frein doit être engagé...

4. Faire un aller et retour de la manette des gaz

    * Par défaut, pour le logiciel, la manette des gaz n'est pas à 0%, même si elle est physiquement dans cette position. Il est donc important de maintenir le frein engagé et de déplacer la manette. De cette façon on apprend au logiciel qu'il doit se mettre à 0%. Là encore, c'est une cause non négligeable de collisions au sol.

5.1. Attendre 1 seconde après l'annonce de décollage du prédécesseur

    * Il faut donc que vous sachiez qui vous précède ! Ceux qui n'auront pas, au niveau du choix des avions, noter leur position dans la formation ne sauront pas quel est leur indicatif et ne pourront effectuer cette séquence convenablement. Au mieux ils ralentiront le décollage (ce qui peut faire échouer la mission). Au pire, ils provoqueront des collisions.
    Pour être sûr d'éviter toute collision, comptez bien une seconde (le temps de dire distinctement "un i grec.", selon le vieux truc des auto-écoles).

5.2. Appliquer 50% de gaz et relâcher les freins...

    * Selon le type d'avion, la météo, les emports divers, les avions réagissent différemment. Il est important d'éviter tout crash au décollage. Il faut donc être bien sûr de contrôler l'appareil avant de mettre la gomme. Pour remettre l'avion en ligne des coups de palonnier peuvent être nécessaires, voire une conjugaison palonnier et frein. Sur certains appareils, vos leaders vous demanderont de "trimmer" l'avion. Ecoutez bien les conseils de vos leaders, ils connaissent souvent les vices de chaque avion, voire de certaines pistes ou de certaines conditions météo.

5.3. Appliquer 100% de gaz

    * Il faut arracher votre "piège" du sol. Une fois l'avion sous contrôle mettez la gomme et décollez.

5.4. Annoncer : "XX Décollage"

    * Une fois de plus, il faut parfaitement connaître votre position dans la formation et donner le bon indicatif. Il n'est pas nécessaire que vous soyez en l'air pour faire cette annonce. Dès que votre avion est sous contrôle et lancé, vous devez envoyer votre message.
Radio et gestion du moteur

* Normalement, la gestion du moteur est de votre ressor. Le pilote d'un Yak doit savoir qu'à 2000m, il doit engager l'étage 2 du surpresseur (sans que son leader le lui dise). De même, il ne devrait pas avoir à entendre son leader lui dire "Mélange !"... Ce qui voudrait dire qu'il n'a pas pris l'initiative d'appauvrir son mélange avant d'atteindre certaines altitudes. (80% au dessus de 3000m et 60% au dessus de 40000m).

* Néanmoins, il est important que le leader et ses ailiers volent en groupe compact. Pour cela, il faut que les vitesses soient communes. La plupart du temps, la vitesse d'un avion est donnée par la combinaison de plusieurs facteurs : emport (armes, charges externes, carburant), pourcentage de gaz, richesse du mélange, pas d'hélice, ouverture des radiateurs. L'ailier doit être capable de comprendre les indications de son leader de façon à voler avec lui. De même, il doit être capable de demander et d'appliquer des valeurs spécifiques.

On passe alors à la préparation d'une mission "coopérative"...