* Ici nous allons voir comment poser un avion qui se présente de façon idéale. Cette procédure sera affinée online par votre instructeur lors de l'exercice 3 de ce cycle.

Conseils pour l'atterrissage

1. La gestion des volets

* Les volets induisent une trainée, mais améliorent la portance, ils modifient aussi l'assiette de l'appareil... Ici, il faut se souvenir de l'assiette telle qu'on la ressentait au roulage. Contrairement au décollage où la traînée était très gênante, ici elle est souvent une alliée. Notre avion a tendance à prendre de la vitesse, car il descend. Donc on va déployer les volets de plus en plus, de façon à ce que la portance et la traînée soient maximales. On peut aussi ouvrir en grand le radiateur, cela ralentit aussi l'avion.

2. La gestion du train d'atterrissage

* Attention ! Le train, une fois déployé, induit une forte trainée qu'il faudra gérer. Déployer le train provoque un fort ralentissement, ce dernier peut entraîner une vitesse de descente importante. Il faut néanmoins bien faire attention à ne pas laisser accélérer trop l'avion en descendant trop brutalement, car la vitesse risque de fausser le train. Enfin, il faut que le tacot soit posé aussi délicatement que possible sur la piste, sous peine de rebondir et de fausser, là encore, les jambes du train.

3. L'arrondi final

* Un avion devrait être posé sur "trois points" : les trois roues simultanément. C'est pourquoi un arrondi final est important. Il faut que l'avion se pose le nez en l'air de façon que les trois roues touchent simultanément. Là encore il faut une gestion fine de l'assiette. Il faut aussi une vitesse faible.

* Si l'on n'est pas à l'aise avec ce type d'atterrissage, il faudra faire un "atterrissage de piste". On y pose d'abord les deux roues de devant, puis la roulette de queue. Ici l'avion se pose à une plus grande vitesse et se présente parallèlement au sol. Il faut une piste plus longue pour le réaliser.

NB : Dans le simulateur, tel qu'il se présente actuellement, les décrochages ne sont pas très bien gérés : ils sont constamment dissymétriques. L'atterrissage "trois points" est donc presque impossible à réaliser. Nous vous conseillons donc d'effectuer des atterrissages de piste.

4. Le contrôle au sol

* Au sol, il est fondamental d'arriver lentement. Une trop grande vitesse horizontale et c'est la sortie de piste assurée. Une trop grande vitesse verticale et l'avion rebondit et vous perdez tout contrôle. Il ne faut pas non plus être trop lourd sur les freins : sinon gare au cheval de bois. Il faut aussi assurer l'efficacité de la roulette de queue en plaçant le manche en secteur arrière dès que l'avion a touché le sol sans rebondir. Il ne faut pas oublier de déverrouiller la roulette avant de parquer son avion. De même, il ne faut pas oublier de remonter les volets. Au roulage, on ne veut pas de portance...

Bon vol ! Vous savez tout ce qu'il faut pour efectuer vos deux premiers exercices du cycle 1.

Il vous reste à passer à l'installation de la radio, afin de préparer votre exercice 3...