* Léon Ougloff est né le 4 octobre 1919 à Orenbourg en Russie, qu'il quitte à l'âge d'un an avec ses parents pour venir s'installer en France. Leur père ayant été naturalisé en 1933 les enfants Ougloff deviennent français. En 1937, à l'âge de dix-sept ans, il s'inscrit à l'aéroclub bas-alpin de Saint-Auban (Alpes-de-Haute-Provence), section de l'aviation populaire. Il s'engage dans l'armée de l'Air le 10 mars 1939. Il est alors dirigé sur le Bataillon de l'Air no 125 d'Istres en qualité d'élève pilote. Détaché au C.P.A.P. de Nîmes, il obtient son brevet de pilote militaire (n027336) le 28 juin 1939. A la mobilisation générale, il est à l'école d'Avord qu'il quitte le 2 mai 1940, pour le Centre d'Instruction de la Chasse d'Oran.
Il est affecté au G.C. 1/19 le 13 octobre 1940, puis à l'Escadron d'Entraînement de Blida le 24 juin 1941. Après un passage à Kasba-Tadla en décembre 1942 au Groupe de Chasse 1115 "La Fayette", il est affecté le 1er février 1943 au G.C. 115. Il rallie ensuite les F.A.F.L. Le 22 mai 1944 et se porte volontaire pour le "Normandie".
Arrivé sur sa terre natale, l'aspirant Ougloff rejoint le groupe le 17 octobre 1944. Affecté à la 1ère scadrille "Rouen" , il est engagé dans les combats que son régiment mène durant l'hiver 1944-1945 sur la Prusse Orientale. Le 16 janvier 1945, il abat ses deux premiers avions allemands. Un mois plus tard, le 20 février 1945 , c'est un "Me 109" qui est victime de ses attaques. Le 8 mars, il descend un "Fw 190". Il clôt son palmarès le 27 mars 1945, en détruisant un nouveau "Fw 190". Il est promu sous-lieutenant le 25 mai 1945. Il rentre en France avec ses camarades, le 20 juin 1945, avec six victoires aériennes à son actif, dont cinq homologuées.
Léon Ougloff trouve la mort en service aérien commandé à Témara (Maroc).

Le yak 3 de Léon Ougloff.
La photo en entete représente Léon Ougloff devant son Yak3.
Celui-ci masque la moitié du numéro mais on distingue nettement

le 5 derriere un 2 ou un 3 ( seuls numéros ronds en haut en dessous de 60)
Le 35 étant le numéro du yak3 de Jacques André,on suppose qu'il s'agit du 25.
Ceci n'engage bien sur que le pauvre esprit de déduction d'Avirex :)
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